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Un mois d'août et de septembre épouvantables et cruels.  Je voudrais que les nouvelles s'écrivent toutes seules pour ne pas avoir à revivre tout cela.  Tout d'abord le décès de Poucette: notre pe*ite Merveille âgée de 14 mois s'est éteint dimanche matin 16 septembre dans la cage d'une Je n'étais même pas avec elle quand elle a rendu son dernier soupir.  Malade depuis 10 mois déjà, elle s'est tellement battue, que je croyais encore à un miracle.  Alors que je pas*ais la soirée dans un restaurant à l'occasion des 50 ans de mariage de mes parents, j'ai dû déposer Poucette chez un vétérinaire de garde pour la maintenir au chaud et la surveiller.  Son état s'était un peu dégradé dès le matin : hypothermie et grande faiblesse.  Nous sommes allées chez le vétérinaire l'après -midi pour effectuer un prélèvement auriculaire et nasale. Les résultats arriveront plus tard. Il s'agissait d'un proteus mirabilis et d'un entérocoque.  J'ai récupéré son petit corps sans avoir pu l'accompagner.  Celle qui m'a tant donnée et pour laquelle j'ai tant donné m'a quittée pour un monde sans doute meilleur.  Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. Le lendemain, je perdais Payou, une de mes minettes préférées, qui n'aimait que moi d'ailleurs.  Il est 20h, tous les chats sont à l'abri. Payou fait son petit singe derrière la porte fenêtre et je me dis que je vais la rentrer. Et puis on parle avec mes filles. Le dîner s'achève, je prépare la pâtée de la Crotte, Olympe et Payou qui n'est plus sur le balcon. Popo a dû la rentrer. Je pose sa pâtée près de son dodo dans ma chambre. Au même moment je reçois un coup de fil.  Une dame me dit qu'elle partait nourrir son cheval et qu'elle a trouvé un chat mort, percuté par une voiture. Je me demande bien pourquoi elle me raconte cela. Elle semble hésitante, gênée. Je ne mets pas longtemps à comprendre qu'il s'agit d'un de mes chats